On croisera peut-être la Castafiore ?
Et allez, c'est reparti. Encore cet opéra de malheur ! Elle nous gonfle, bon sang. On sait que c'est le monument de Sydney, l'une des sept merveilles du monde, et patati et patata... Mais là, c'est vu, revu et re-revu (une expression que mon père utilise souvent, particulièrement quand ma mère et moi décidons de regarder Les Bronzés font du Ski ou que Valentin, Kylliann et moi mettons le dvd de La 7ème Compagnie).
Non ! je vous réponds si jamais vous avez pensé cela. Vu, peut-être. Revu, j'admets. Mais re-revu, c'est faux ! Par exemple : êtes-vous déjà allés à l'intérieur ? C'est bien ce que je pensais. Voilà où je vous emmène aujourd'hui, les amis : dans le ventre du plus célèbre opéra du monde. Nous en apprendrons un peu plus sur son élaboration et sa construction (qui n'ont pas été de tout repos) et passerons même par la salle des concerts. Mais avant d'entrer, veuillez jeter un oeil au panorama alentour s'il vous plaît...
Raaaaah ça me vend du rêve. Et dire que j'étais loin de m'imaginer qu'un jour, je viendrai ici ! Désormais, je n'arrive pas à imaginer que je vais bientôt quitter cet endroit. La vie est tellement bizarre, quand on y pense... Anyway, ce qu'il faut savoir à propos de Circular Quay, c'est que son nom d'origine était Bennelong Point - Bennelong ayant été l'un des chefs aborigènes de la tribue qui vivait sur la crique. A la fin des années 40, on décida que quelque chose de monumental devait être bâti sur le sol australien. Circular Quay fut choisi pour son emplacement idéal : une péninsule au coeur de la ville, un endroit parfait.
( saviez-vous que l'Opera House n'est pas blanc mais beige ? Autrement, il aurait été impossible de le regarder )
En 1955, une compétition internationale de design fut lancée par le gouvernement. Il fallait trouver le bon architecte pour dessiner le nouvel opéra du siècle. La tâche s'annonçait herculéenne ! Jorn Utzon fut séléctionné pour ses croquis audacieux : des formes aériennes et toutes en courbes, un design élégant et pourtant imposant, des choix de matériaux simples - bois et béton bruts. Mais les ingénieurs doutent du projet. Comment faire tenir ces coquilles ensemble ? Combien de temps cela va prendre ? Quant au coût... N'en parlons pas !
( la magnifique et somptueuse salle des concerts. Truc de n'ouuuuuuf )
Les travaux démarrent en 1959. Notre guide nous parle d'une durée de trois ans et d'une somme de plus de 7 millions de dollars. Puis elle nous précise que ce ne sont pas les vrais chiffres, que c'est en réalité une centaine de millions de dollars qui a été dépensée et qu'il a fallu bien plus de trois ans pour construire l'Opera House. Bon du coup, il n'y a qu'à dire que c'était chaud cacao et que ce n'était pas la joie à Circular Quay ! Au milieu de la construction, on ne sait plus où ça va : le sol est consolidé, mais l'Opera House verra-t-il vraiment le jour ? Jorn Utzon n'en saura rien, une brouille avec le gouvernement le fera s'exiler dans son pays d'origine, le Danemark. Il sera ré-invité à prendre part au projet un peu plus tard, mais ne verra jamais son chef d'oeuvre en chair et en os : il restera au Danemark jusqu'à sa mort en 2008, ratant la grande inauguration de 1973.
Voilà (à peu près) ce que j'ai retenu de cette heure passée au sein de l'emblème de Sydney. Ça valait bien 35 dollars, au moins juste pour dire : " ouaiiiiis, j'ai été à l'intérieur " ! Mais je pense que la meilleure façon d'en profiter, c'est d'y voir une pièce de théâtre ou une comédie musicale. Encore que - selon moi - la plus belle vue de l'opéra, c'est bien sûr celle qu'on en a de l'extérieur... C'est pourquoi je continue sur ma lancée en rejoignant les Royal Botanic Gardens à la fin de la visite. J'y suis déjà allée, je sais. Mais pas de ce côté ! En plus, le soleil pète la forme et nous offre son plus beau profil : un temps à prendre des photos inoubliables.
( ohé ! youhouuuuu coucou ! )
( Hmmm... T'as de beaux quais, tu sais ? )
( oui oui, on est toujours à Sydney )
Au bout d'une bonne petite heure de marche, j'atteris devant la St Mary's Cathedral. J'étais déjà passée devant une fois et aujourd'hui, j'ai décidé d'y entrer. Photos interdites, of course, mais alors c'est d'une magnificence et d'une beauté incroyables là-dedans ! Loin d'être une pro de l'architecture, je peux néanmoins vous assurer que celle de la cathédrale est colossale, élégante, toute en finesse et en lumières. Les sols sont tellement lustrés que je manque de glisser deux fois (avec un petit regard à gauche et à droite pour voir si quelqu'un a remarqué quelque chose). Je suis sur le cul, certes, mais je préfère que ça reste une expression.
Je termine ma journée en faisant un petit détour par Darling Harbour - le repère de mes week-ends - afin d'y goûter un nouveau yahourt aux berries. Bah quoi ? Ils sont vraiment trop bons, je n'y peux rien : je suis accro !! Ce petit détour me donne l'occasion de refaire des photos de nuit... Et forcément, comme avec le Harbour Bridge de la dernière fois, c'est plaisir des yeux.
( Cockle Bay Wharf )
( King Street Wharf, rue du Cargo Bar et du Bungalow 8 )
( sur le Pyrmont Bridge )
( rien à voir avec Darling Harbour, mais on parlait de plaisir des yeux - et si ça, ce n'en est pas un, je ne m'appelle plus Gamblin ! Bien sûr, je ne garantis pas le sans colorants parce que je passerais vraiment pour une menteuse. Mais je vous promets que c'est du cent pour cent Meli. De ? Comment ? Combien j'en ai mangé, dites-vous ? Hmmm joker !! )