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Alerte en Australie
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Alerte en Australie
  • Les histoires incroyables d'une jeune fille aupair à Sydney. Photos, récits et anecdotes ! Je vous fais découvrir la vie quotidienne en Australie et les aventures à tenter (ou pas). G'day ! ;)
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20 août 2012

Un week-end dans les Blue Mountains

Vendredi 27 Juillet, à minuit : je suis dans mon lit, bien enroulée sur moi-même (si, c'est possible) sous mes draps. Johana est sur le matelas posé au sol juste à côté de moi. Nous avons bu une petite bière en ville, puis nous sommes rentrées tôt afin de comptabiliser suffisamment d'heures de sommeil pour être en forme le lendemain. Nous toussons en concert comme des malades, ce qui est normal puisque nous le sommes. Mais ça suffit maintenant, il faut dormir ! Un gros week-end nous attend.

La nuit passe...

Samedi 28 Juillet, à 7:45 am : le générique de NCIS retentit non loin de mon oreille. Et merde... c'est le réveil. Pitié, pas déjà : j'ai passé la majorité de la nuit à tousser au lieu de dormir et je serais bien restée dans mon lit quelques heures de plus. Mais non ! Nous devons nous lever pour aller prendre le train et rejoindre la gare de Granville, où Élodie viendra nous chercher en voiture. Je quitte la maison avec un gros sac sur mon épaule. La montée jusqu'à la gare est longue... trèèès longue !

10:30 am : nous avons passé notre heure de train à essayer de ne pas nous rendormir comme des bébés. Nous arrivons à présent à Granville où... Élodie n'est point en vue ! C'est parfait, ça me donne le temps de m'allumer une petite cigarette.

10:34 am : j'ai terminé ma cigarette, Johana a le nez caché dans son mouchoir et toujours pas d'Élodie en vue.

10:38 am : RAS. Nothing. Nada. Niente. Peut-être qu'elle nous fait une blague ? Johana continue de se moucher, je lui montre que je compatis en démarrant une énième quinte de toux.

10:40 am : bon ce n'est pas possible, elle se moque de nous, là ! Et cette putain de toux qui ne veut pas s'arrêter !

10:42 am : un gros 4x4 noir poussiéreux dans le genre " ouaiiiiis allons tous à la ferme ! " s'arrête à notre hauteur. Et devinez qui en descend ? Mais c'est Élodie, bien sûr ! A peine le temps de balancer nos bagages dans le coffre que zou ! nous sommes sur le  Western Motorway 4 direction Glenbrook, avec comme fond sonore le CD que DJ Podgee nous a offert un soir au Scruffy Murphy's. La classe... totale ! C'est officiel : le road trip entre filles a commencé !

 

Road

 

Midi. Après avoir loupé la sortie pour Glenbrook (bon bah tant pis, ça nous fera une ville en moins à visiter) et nous être arrêtées dans une station... d'autoroute ? Ou alors de motorway, plutôt ? Bref, après une rapide pause pour acheter du jus de fruits et des chips, nous arrivons devant le Lennox Bridge, notre première attraction de la journée. Mais euuuh... Les filles, on a dû se tromper : ça ne peut pas être ce minuscule machin qui fait la longueur de trois voitures ? Si, c'est bien le Lennox Bridge... Nous qui nous attendions à un truc monumental, et bien... Et bien, non ! Nous avalons notre salade de riz et nos chips sur une table de pique-nique, puis descendons faire un tour sous le pont. Je dois avouer qu'à défaut d'être impressionnant, vu d'en dessous il est plutôt mignon !  

 

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Bridge

 

Une fois que Jo eu cessé de se prendre pour Tarzan, qu'Élodie ait accepté d'arrêter de tout photographier et que j'eus soulagé une envie soudaine mais néanmoins très pressante, nous remontons dans la voiture et prenons la route de Wentworth Falls, où une magnifique chute d'eau est censée nous attendre. Une fois arrivées au point d'observation - lookout en anglais - nous n'avons plus aucun doute. Le panorama nous le prouve : nous sommes bien dans les Blue Mountains. Le paysage n'est qu'une succession de bleu parsemé de quelques endroits verts, avec quelques montagnes par-ci, par-là... Hmmm oui, on y est !

 

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Meli

 

Mais où est la célèbre cascade ? vous demandez vous. Oui parce que je me doute bien que des photos de moi en train de me la péter au soleil, ce n'est pas vraiment ce que vous voulez voir. Nous aussi, on la cherche ! Une pancarte nous indique un itinéraire qui est censé nous y emmener, mais une fois arrivées au bout, nous n'y trouvons qu'une partie de la chute (et pas la plus grande). Et pour cause : en fait, nous sommes à son sommet ! Haha... Et comment on fait pour prendre les photos d'une cascade si on se trouve à son sommet ? Pour vos jolis yeux bien curieux, je vais donc tricher et mettre une première photo de ce que nous aurions dû voir. Par contre, la suite des clichés est entièrement mienne (ou Élodienne) !

  

WentworthFalls

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Nous en avons plein les yeux, plein les poumons, plein les cheveux - le vent souffle dans tous les sens et nous décoiffe avec bonheur... Argh mon brushing ! - et nous pourrions rester des heures à admirer la vue qui s'offre à nous... Mais il fait quand même un peu froid et d'autres choses nous attendent ! Comme la petite ville de Leura, par exemple, qui est réputée pour être cosy, charmante et dans le parfait style des Blue Mountains. Alors au final, qu'en avons-nous pensé ? Petite, c'est clair et net : le centre-ville, qu'on nomme Leura Mall, se résume à une rue en double-sens qu'on met dix minutes à remonter. Cosy, charmante et dans le parfait style des Blue Mountains ? C'est encore plus certain ! Les magasins sont originaux, un peu excentriques et en même temps à l'air bien rustique, comme ce shop de décorations de Noël.

 

Chrismas

 

Une brasserie nous interpelle : Le Gobelet (un restaurant français, donc) qui propose des escargots, des cuisses de grenouille, de l'agneau, du veau et un plateau de fromages en dessert. Les prix semblent un peu trop élevées pour nos petites poches mais... yummy, qu'est-ce que ç'a l'air bon ! Devant l'enseigne de Josophan's Fine Chocolates, je ne peux m'empêcher d'entrer... et de ressortir un quart d'heure plus tard avec un paquet de chocolat à la noix de cajou et un autre à la noix de coco. Hmmm - succulents tous les deux ! Il y a aussi une jolie papeterie qui s'appelle Fine Stationery - et pour être fine, ça peut être fine : le plus petit carnet de notes de la boutique est à 35 AUD ! Reconnaissez quand même les grosses citadines qui n'ont plus l'habitude de partir à la campagne : nous trouvons le temps de passer à Woolworths - un équivalent de Coles - pour le plaisir de flâner entre les rayons, feuilleter deux ou trois magazines et nous acheter des vitamines et des cookies fourrées à la crème de cacao. Ah les filles !

Il doit être 3:30 pm lorsque nous exécutons notre quatrième arrêt de la journée, celui que j'attendais avec impatience, le plus célèbre de tous les lookouts : Echo Point, au Sud de Katoomba. D'ici, nous pouvons voir les Three Sisters, tellement connues qu'elles attirent des millions de touristes chaque année !

 

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Deux légendes racontent d'où les Three Sisters tiennent leur nom...

  • Voici la première : il était une fois trois soeurs - Meehni, Wimlah et Gunnedoo - membres de la Katoomba tribe, qui étaient amoureuses de trois frères appartenant à une autre tribu : la Nepean tribe. En ce temps-là malheureusement, la loi aborigène interdisait formellement le mariage entre deux personnes de tribus différentes. Les trois frères, très mécontents de leur sort et bien décidés à épouser leurs amantes, eurent alors l'idée de les enlever. Ce geste déclencha une terrible guerre entre les deux clans et mit la vie de Meehni, Wimlah et Gunnedoo en danger. Le sorcier de la Katoomba tribe, soucieux de protéger les jeunes femmes, les changea alors en trois magnifiques blocs de pierres : ce n'était que temporaire, il inverserait le sort une fois la bataille terminée. Mais le pauvre homme fut tué au combat. Les jeunes femmes restèrent donc prisonnières de leur forme de roches, rappelant aux futures générations aborigènes ce qui arrive lorsque les lois ne sont pas respectées.
     

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Bunyip

 

La deuxième légende, elle, est beaucoup moins moralisatrice :

  • On raconte que depuis longtemps, un Bunyip (créature de la mythologie aborigène, généralement représenté avec une tête et un corps de chien, une queue de cheval, des cornes et parfois même des palmes et un bec de canard, cf. : ci-dessus) vit caché dans une vallée des Blue Mountains et - bien que ne sortant que rarement de sa tanière - terrorise les membres de la Katoomba tribe. Tyawan, le sorcier de la tribu, est pourtant obligé de traverser régulièrement le repère du Bunyip afin de ramener de quoi manger à ses trois filles - Meehni, Wimlah et Gunnedoo. A chaque fois qu'il part en quête, elles l'attendent au sommet de la falaise qui surplombe le territoire du monstre.
     
  • Un jour, alors que Tyawan est en train de traverser silencieusement la vallée, quelque chose arrive en haut de la paroi : effrayée par un animal qui surgit brusquement devant elle, Meehni ramasse une pierre et la lance de toutes ses forces pour faire déguerpir l'animal en question. La pierre roule, roule et roule encore... jusqu'à tomber tout en bas dans la vallée, alertant alors le Bunyip de leur présence. Enragé de voir des intrus sur son territoire, il se lance à la poursuite des trois jeunes soeurs. Mais Tyawan, les voyant en danger, intervient juste à temps : il brandit son os magique et transforme ses trois filles en blocs de pierres, empêchant ainsi le monstre de leur faire du mal. Encore plus furieux de voir ses proies désormais hors de portée, le Bunyip se tourne vers Tyawan. Piégé au fond de la vallée, le sorcier n'a d'autre choix que de se métamorphoser lui-même en Lyre Bird afin de s'envoler loin du monstre, perdant au passage l'os magique qui lui donnait le pouvoir d'annuler le sort et de redonner forme humaine à ses filles.
     
  • Une fois que le Bunyip eut disparu, Tyawan revint dans la vallée pour chercher son os magique... On raconte qu'il le cherche encore : lorsque vous irez voir les Three Sisters, si vous écoutez bien, vous entendrez le chant du Lyre Bird, toujours en quête de son os magique, sous le regard bienveillant de ses trois filles.
     

3S

 

Bon les gars, je suis désolée mais il fait tellement froid et il y a tellement de vent à Echo Point que sincèrement, je préfère aller me mettre au chaud dans un shop de souvenirs. Élodie et Johana sont d'accord avec moi, nous courrons donc nous réchauffer parmi les cartes postales, les livres touristiques, les T-shirts à l'effégie des Blue Mountains, les portes-clés en forme d'Australie et... Oh mon Dieu, c'est le coup de foudre ! Un sweater jaune à capuche avec le drapeau Australien cousu sur le coeur ! C'est exactement ce qu'il me faut pour regarder la télé et crâner à mon retour en France, ça. Il ne me reste que 50 dollars en liquide mais whatever, j'ai pris ma carte bleue de toute façon ! Je règle mon achat et nous remontons en voiture pour faire notre avant-dernier arrêt de la journée : Katoomba.

 

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Katoomba ou... la ville morte. Alors que nous marchons dans la rue à la recherche de... n'importe quoi ! Un café, un magasin, un restaurant, un truc dans lequel ne pas se geler les miches quoi, il apparaît que nous sommes presque seules au monde. Les boutiques sont fermées, les restaurants aussi... Cerise sur le gâteau : je m'apprête à tirer de l'argent en prévision de la soirée lorsque je m'aperçois que merde ! je ne me souviens plus de mon code de carte bleue. Oh. Pu. Tain. Le trou noir. La faille. La fin du voyage. J'ai bien quelques chiffres en tête mais très franchement, j'ai plutôt l'impression de jouer au Loto. Je me vois bien dire : " allez hop ! au petit bonheur la chance ! " Non... ce serait une mauvaise idée, pas vrai ? Je bloquerais ma carte et là, ce serait vraiment la grosse merde qui pue. Mon premier réflexe est alors d'envoyer un texto à ma mère. Elle est à l'autre bout de la Terre et sûrement en train de dormir, mais je ne peux pas m'en empêcher : Maman, au secouuuuurs !! Malgré son aide, le résultat restera le même : pas de code, pas de retrait. Pas de retrait, pas d'argent. Pas d'argent... Pas de bol !

Je n'ai peut-être pas de bol... Mais j'ai des amies ! Ouf, heureusement qu'elles sont là pour me dépanner. Nous nous arrangeons entre nous puis retournons à Leura Mall afin de trouver un bon petit resto dans lequel dîner. Comme c'est étonnant, nous pensons toutes les trois au même endroit : le restaurant français repéré plus tôt dans la journée. Oui je sais, j'ai dit que les prix semblent un peu trop élevés pour nos poches. Mais hmmm ! je salive d'avance en imaginant le plateau de fromages ! Booking ? nous demande l'hôtesse, une vieille dame toute grosse avec un chien qui fait peur. Euh non, nous n'avons pas réservé... Mais bon, il n'y a que trois pauvres pékins dans le restaurant, elle devrait bien nous trouver de la place, non ? Et bien non, voilà, en effet. Nous sommes mises à la porte. Fuck ! Nous tentons un autre resto plus bas et c'est le même scénario. Booking ? Bah non. Encore plus loin dans Leura, nous trouvons un petit troquet... fermé. Chiotte de chiotte. Johana propose d'aller à Woolworths pour nous acheter des sandwichs mais non ! je veux mon restaurant, moi ! Au pire, il y a Domino's Pizza mais je m'en fous, je ne mangerai pas de sandwich ce soir. Nous finissons par trouver quelque chose d'ouvert à Katoomba - miracle ! - et ce sera donc Forza Italia (mini-paninis et tagliatelles au saumon).

Johana nous quitte à 8:00 pm par le train et Élodie et moi reprenons la voiture pour atteindre la ligne d'arrivée d'aujourd'hui : Blackheath, où le Gardners Inn Hotel - l'auberge la plus ancienne des Blue Mountains, établie en 1831 - nous attend pour passer la nuit. Je m'imagine déjà bien au chaud sous la couette, avec un énorme petit déjeuner à manger le lendemain ! Mais en passant la porte de notre chambre, pourtant, c'est la désillusion. Certes, ce n'est pas mal du tout : deux lits simples, un petit évier avec miroir, une télé et de quoi nous préparer du thé ou du café dans la nuit (on ne sait jamais, si l'envie nous prend). Mais pourquoi fait-il aussi froid que dehors ? Nous aurons la réponse en allant gentiment demander au manager si elle peut monter le chauffage : la centralisation est cassée ! Ah bah ouais, mais comment on fait ? On ne va pas se les cailler comme ça jusqu'à demain matin, non plus. Un petit chauffage d'appoint nous est prêté, il nous maintiendra au chaud toute la nuit mais ne m'empêchera malheureusement pas de tousser comme une dingue et de dormir à peine quelques heures.

Dimanche matin...

A 7:45 am : toujours cette sonnerie gonflante de la série NCIS... Le réveil est dur, mais duuuuur ! La seule chose qui me fait sortir du lit, c'est de savoir que c'est l'heure du petit déjeuner. Ce n'est pas un service quatre étoiles, mais je réussis à engloutir deux tartines beurre-sucre, ainsi que deux bols de céréales au lait, et même quelques bouchées de beurre de cacahuètes. A 9:00 am, nous décollons de l'hôtel pour ne pas être en retard à notre rendez-vous de la journée : le ranch Centennial Glen Stables.

 

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PS : je vous ai bien dit que le réveil avait été dur. Et puis vous avez vu la classe, avec ma veste  Australia ? Sublime, je m'aime ! Bref, nous arrivons au ranch à 9:30 am. Parmi tous les chevaux présents, j'en repère déjà un magnifique à la robe foncée... Oh et ce beau blanc là-bas, aussi ! Et l'incroyable Palomino qui patiente sagement de l'autre côté de la barrière, il est juste merveilleux. Je suis tellement excitée que finalement, lorsque le monsieur à l'accent incompréhensible me désigne ma monture, je fais la moue : un cheval à la robe marron. Banal, banal et... banal. En plus, il s'appelle Beau (prononcez Bowe en anglais). Tu parles d'un nom ! Un peu plus tard, lorsque la balade commencera, je me rendrai compte qu'il n'a pas seulement un nom de merde... Il a aussi un humour douteux. Dès qu'il y a des branches ou des feuillages à me faire prendre dans la tronche, il ne fait pas de détour, non... Il y va !

Après deux heures et demi de promenade au cours desquelles j'ai vu ma première horde de kangourous sauvages - et je vous avoue que c'est plutôt impressionnant. C'est là qu'on se dit que c'est bien de savoir que les kangourous ne sont pas des créatures agressives... - nous nous arrêtons à Megalong Valley Tea Rooms pour le lunch. Je m'y fais plaisir en prenant un sandwich toasté au poulet, à l'avocat, à la tomate et au fromage (ç'a l'air simple comme ça, mais c'était une tuerie), puis en choisissant les shortbreads accompagnés de crème et de confiture de fraises en dessert. Un vrai régal ! Au moment de remonter en selle, je me sens pourtant un peu lourde... Sans compter que j'ai réellement mal aux fesses et que - oh bon sang ! - il nous reste encore deux heures et demi de balade. Comment je vais faire pour supporter mes cuisses douloureuses pendant encore deux heures et demi ?

 

Horse

 

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Le soir, je rentrerai à la maison à 9:00 pm. Je serai exténuée, j'aurai une démarche de cow-boy et - comme disait mon père lorsque je faisais de l'équitation - je sentirai le canasson ! J'aurai à peine la force de prendre une douche, mais comme je puerai vraiment, je me traînerai jusque sous le jet d'eau et j'attendrai d'être propre. Je comprendrai finalement ma douleur lorsque je me fêlerai la côte en toussant une fois de plus. Les Blue Mountains, c'était beau, mais dans mon cas, c'était aussi plutôt douloureux ! ;)

 

 

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Commentaires
B
Bravo : super week-end !<br /> <br /> Je suis ravie d'avoir pu découvrir ce site depuis le temps que j'en entendais parler.<br /> <br /> <br /> <br /> A très vite !
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