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Alerte en Australie
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Alerte en Australie
  • Les histoires incroyables d'une jeune fille aupair à Sydney. Photos, récits et anecdotes ! Je vous fais découvrir la vie quotidienne en Australie et les aventures à tenter (ou pas). G'day ! ;)
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5 mars 2012

Sidené eugaine - Samedi

Il pleut. Encore. Toujours. Merde.

Le temps aurait pu faire un effort pour le week-end, franchement ! Qu'est-ce que je vais faire, sous la pluie ? Impossible de se balader dans les rues, il fait vraiment trop moche. Et bah c'est simple, tiens : je vais aller au Sydney Aquarium. On en fait de bonnes critiques et il paraît que c'est génial. Alors aux alentours de 10 heures, voilà que je fais le tour de Cockle Bay pour me rendre sur la rive où est situé le fameux bocal. Quelques photos pour le fun et parce que j'ai envie :

 

mouette

(oh ! une mouette australienne !)

bateaux

méduses

(les petites méduses du port. Il y en avait des centaines comme celles-ci)

train

 

Une fois à l'intérieur du Sydney Aquarium, je ne lâche plus mon appareil et bombarde les animaux de clic et de clouc. Il y a beaucoup de monde, c'est un peu difficile de s'approcher mais c'est sans compter sur mon super pouvoir d'incruste. Je me glisse entre les gens l'air de rien et joue les reporters aquatiques. Voici quelques pictures - pour en voir plus, regardez dans la colonne de gauche : il y a un album photos nommé " Sydney Aquarium ".

 

DSC_0116

DSC_0110

shark2

turtle

ray3

 

Bon... C'était cool, je ne dis pas le contraire. Mais sincèrement, je m'attendais à beaucoup mieux. On n'arrêtait pas de me dire tu vas voir, c'est génial, c'est incroyable, ça vaut vraiment le coup ! Et en fait, on en a vite fait le tour. Alors oui, c'est vrai que j'ai fait de belles photos et que j'étais excitée de voir des requins de près, mais si j'avais pu garder mes 35 $ pour autre chose, je l'aurais sûrement fait. Tant pis, ce n'est pas grave, je me dis intérieurement en sortant de l'aquarium un peu déçue, tout de même. Je suis là pour tenter ! C'est une nouvelle aventure qui commence, le monde m'appartient et la vie est magnifique ! Et juste à ce moment-là, une mouette me frôle la tête et - à quelques centimètres près - manque de me chier dessus. Non mais... elle m'a cassée dans mon délire. C'est ça, vole !

Vers treize heures trente, je rencontre Johana, une Tahitienne de 22 ans dont j'ai fait la connaissance sur Internet - et oui ! en Australie, on ne dit pas " si t'as pas d'amis, prends un curly " mais plutôt "si t'as pas d'amis, branche ton ordi ". Le courant passe tout de suite bien entre nous et c'est avec entrain que nous nous dirigeons vers le Queen Victoria Building, situé sur Georges Street - LA rue de Sydney. J'aurais beau vous dire à quel point c'est monumental, magnifique, d'un chic pas possible et qu'il y a rien de semblable en France, vous ne pourrez jamais imaginer la grandeur de cette galerie commerciale de luxe, tellement elle est majestueuse ! Même moi, j'ai eu du mal à m'en remettre une fois à l'intérieur.

 

  DSC_0143 DSC_0145

DSC_0151 îano

 

Les 200 boutiques (environ) sont toutes plus belles les unes que les autres. Hélas, mon porte-monnaie fait la gueule quand il voit les prix. Ah bah oui, hein ! Tout le monde ne peut pas se permettre d'acheter des fringues chez Calvin Klein... A la place, Johana et moi louchons sur les stands de gourmandises : oh my god, qu'est-ce que ç'a l'air BON ! J'ai presque un filet de bave qui coule le long de mon menton et les yeux à la Tex Avery. Ahouuuuu !

 

cookie

cupc cupca

upcak

 

Impossible de résister, je craque pour un cupcake choc-vanilla. Il a l'air tellement bon que j'ai limite envie de faire une prière avant de croquer dedans. Dieu des cupcakes, pardonne-moi de sacrifier une de tes sublimes créations pour satisfaire mon estomac pas affamé du tout - juste gourmand Allez, on se lance. J'approche le petit gâteau de ma bouche et... et... et... Je crois décéder. Wouaouh mais qui a eu l'idée d'inventer un truc pareil ? C'est ouuuuuuf ! La crème est délicieusement sucrée, ça fond dans la bouche, c'est gras comme pas possible et j'ai les papilles qui chantent " Alléluiaaaaaah "... Je crois que ça y est, je suis accro. J'ai trouvé mon paradis sur terre.

Vers 17 heures, Emily - une british girl de 20 ans que j'ai rencontrée la veille et avec qui je m'entends bien - nous rejoint vers Town Hall. Avec elle, je me rends compte que je manque cruellement de vocabulaire. Elle m'assure que mon english is very very good, mais je sais que je cherche encore mes mots.

Ce soir dans la City, c'est Mardi Gras. Ça ressemble plutôt à une Gay Pride, mais tout le monde dit Mardi Gras alors bon... Il y a des mecs à poil partout, des hommes avec des faux seins, des femmes dans des costumes de lapins ou juste vêtues de strings, etc... C'est tout simplement folklorique ! Trop occupée à regarder tout ce beau monde, je n'ai pu prendre qu'une seule photo comme petit aperçu des déguisements :

 

DSC_0174

 

Au final, on ne verra pas grand chose de la parade (avec chars, musique et danse) parce qu'il pleut comme vache qui pisse, que les gens sont cons et bloquent la vue avec leurs parapluies et que j'ai mal aux pieds alors tant pis, allons nous asseoir quelque part ! Jonathan et Johana ont faim - c'est vrai, j'ai oublié de vous dire qu'entretemps, nous avons été rejointes par un français fraîchement arrivé à Sydney, lui aussi -, nous nous arrêtons donc dans une sorte de bar à sushis.

 

emily

(Emily, the english girl)

meli

 (durant le peu de temps que nous sommes restés à la parade de Mardi Gras, nous nous sommes pris des paillettes plein la figure et le décolleté. C'est flashy mais ça gratte)

 

Dans le restaurant, les gens nous regardent bizarrement. Il faut dire qu'on brille littéralement de mille feux ! Et quand nous arrivons dans un bar - le Belvedere Hotel, que je conseille pour son ambiance décontractée - les hommes nous font des remarques niaises. " Mais dites-donc, les filles. Qu'est-ce qui vous est arrivé ? "... Rien, on nous a juste jeté des paillettes dans la rue. Emily commande du whisky, Johana tente le cocktail Pink Passion et moi, je craque pour un verre de rosé à 8,5 $ (histoire de me sentir comme à la maison). Jonathan n'est plus avec nous : il est parti à une pendaison de crémaillière, nous sommes donc entre filles et parlons de tout et de rien. Il y a de la musique live : juste devant nous, deux jeunes guitaristes jouent et chantent des chansons totalement inconnues à mon répertoire. Ah non tiens, pardon : je reconnais Sexual Healing de Marvin Gaye. Ouh quelle ambiance ! C'est chaud de la noix de coco ! Surtout que... Allez, je l'avoue : le guitariste de gauche est plutôt pas mal. J'ai pu lui lancer quelques oeillades, je crois même avoir réussi à accrocher son regard. Alors je me la pète, je fais genre je ris, je passe un bon moment... J'essaye de faire la femme fatale, quoi. Mais avec mes cheveux en vrac à cause de la pluie et mes paillettes sur la gueule, je dois avoir l'air ridicule !

Tant pis, je prends un deuxième verre de rosé pour me donner un peu de contenance et pour oublier quelle piètre dragueuse je suis. Et là, je reconnais la chanson Sunday Bloody Sunday. Je regarde Emily et Johana et je leur dis " I love U 2 " ! Johana me répond : " Yes, it feels like we really know eachother "... Euuuuh... En fait, je voulais dire que j'aimais le groupe U2, pas " you two " genre " Johana and Emily "... Voilà ce qui s'appelle un gros moment de solitude et un fou rire de cinq minutes entre filles !

Après mon deuxième verre de rosé, je suis détendue. Et bien décidée à faire connaissance avec le guitariste. J'ai les cheveux décoiffés et je ressemble à une drag queen ? Tant pis. Je me suis renseignée : ils arrêtent de jouer à minuit. Bien, bien, bien. On va attendre, alors ! Quand c'est finalement chose faite, je ne suis plus sûre de vouloir... Une vraie poule mouillée ! Je demande à Emily (Johana est indisponible, elle se fait draguer par deux australiens de trente-cinq ans) : tu crois que je devrais y aller ? Elle me pousse presque de ma chaise. Bon d'accord. Allez hop... Je lisse mon jean, je remets mon gilet correctement sur mes épaules, j'inspire, j'expire... Je souris et je fais : heyyyy guyyys ! Your music was awesome ! Do you play here everynight ? Résultat : j'ai tapé la discute, j'ai dit que j'étais française et que je venais tout juste d'arriver, le guitariste m'a donné son numéro et m'a dit de " give him a call " pour aller boire un verre. Ouaiiiiiiiiis ! Pour fêter ça, je commande un nouveau verre de rosé, que je bois beaucoup trop vite : il est déjà une heure du matin et le dernier train est dans 15 minutes. Time to go home ! Good night mates !

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Commentaires
D
comment était le rosé ?<br /> <br /> <br /> <br /> pour le reste, on te fait confiance
M
Je vois que la gourmandise l emporte sur la raison ,profites mon chaton .On continue a suivre ton aventure avec impatience mais en plus tu nous rajoutes un boy oulala .Au prochain episode mon chat gros gros bisous mamy phi
P
Alors la ca commence vraiment a m interesser !!! Je reconnais bien ma papaye la! Serait-elle enfin de retour!?!? <br /> <br /> A quand l'entree de star sur le dance floor avec un petit step a la mia frye?!?
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